« Peindre c’est aimer à nouveau. »
Cette phrase titre de Henry Miller correspond bien aux œuvres de Bruno Dargery. Artiste peintre Néo-fauve né en 1961, autodidacte. Peint à l’aquarelle, à la gouache et à l’huile depuis 1983. De nombreuses expositions : Genève, Paris, Montpellier, Nîmes, Nantes, Béziers, Perpignan, Céret….. Plusieurs collectionneurs en Europe, en Australie, en Russie, ont fait l’acquisition de ses œuvres.
Après un séjour de quelques années aux Antilles françaises, il s’installe dans le sud de la France. De 1989 à 1999, il s’inspire de la « Trans-avant-garde ». C’est vers 2005 qu’il se tourne vers le Fauvisme. La Catalogne est la région qu’il affectionne plus particulièrement, par sa lumière unique, tonique et chaude, la tramontane qui tourmente les paysages, les maisons tordues sont sa vision d’un monde perturbé. Il peint des figures féminines intimes, imaginaires, comme un hymne à la beauté éternelle. Réside à Perpignan depuis 2007. Et c’est là qu’il passe d’un langage symboliste, au Néo-fauvisme. Fervent admirateur de Soutine, Van Dongen, Matisse, Derain, Vlaminck … il leur rend hommage, avec une palette aux couleurs éclatantes, une touche exaltée, énergique. A présent il se libère des « Maîtres » et vagabonde sur le chemin de son coeur qui guide sa main. C’est un Néo-fauve !
« Ma peinture représente un univers détaché de toute notion temporelle. Ce qui m’intéresse c’est le sens profond de l’image peinte, qui en passant par la rétine provoque ce trouble délicieux, une interrogation : l’œuvre pose une question. Je mets en forme et en couleur des figures poétiques, des portraits imaginaires en utilisant l’allégorie onirique. Cette manière narrative de peindre me permet d’aller au-delà des mots. Frôler l’ineffable…
L’effort héroïque de ma peinture c’est réaliser une production artisanale qui ne se referme pas dans le silence de l’atelier mais à sortir, retourner au « motif ». Peindre dans la rue. « Peintre populaire », comme un chanteur des rues, sortir de sa cage dorée (l’atelier) et aller au contact du public. »
« Painting is loving again ».
This title sentence of Henry Miller describes well the artworks of Bruno Dargery. Neo-fauve painter born in 1961, self-taught. Painting in watercolor, gouache and oil since 1983. Numerous exhibitions : Geneva, Paris, Montpellier, Nimes, Nantes, Beziers, Perpignan, Céret… Several collectors in Europe, Australia, Russia, have acquired his artworks.
After a stay of a few years in the French West Indies, he moved to the south of France. From 1989 to 1999, he was inspired by the « Trans-avant-garde ». It was around 2005 that he turned to Fauvism. Catalonia is the region he particularly likes, with its unique, warm and invigorating light, the Tramontana which torments landscapes, the twisted houses are his vision of a disturbed world. He paints intimate, imaginary female figures as a hymn to eternal beauty. He has been living in Perpignan since 2007. And this is where he moves from a symbolist language to Neofauvism. Fervent admirer of Soutine, Van Dongen, Matisse, Derain, Vlaminck… he pays tribute to them, with a palette of bright colors, an exalted, energetic touch. Now he frees himself from the « Masters » and wanders on the path of his heart that guides his hand. He’s a Neo-fauve !
« My painting represents a universe detached from any temporal notion. What interests me is the deep meaning of the painted image, which through the retina causes this delicious trouble, a question : the artwork asks a question. I put in shape and in color poetic figures, imaginary portraits using dreamlike allegory. This narrative way of painting allows me to go beyond words. To approach the ineffable…
The heroic effort of my painting is to make a craft production that does not close in the silence of the studio but goes out, returns to the « motif ». Painting in the street. « Artist of the people », like a street singer, out of his golden cage (the studio) and getting in touch with the public. »